L'attentat
"... Je n'étais pas fils de
sultan, mais quand je me revois, c'est un prince que je revois, les bras
déployés en ailes d'oiseau, survolant la misère du monde comme une prière
les champs de bataille, comme un chant le silence de ceux qui n'en peuvent
plus".
L'attentat - Yasmina KHEDRA - page 250 - Édition Roman Juliard 2005
"- Tous ces sacrifices pour moi, à
quoi bon? dit Yhwb, ils m'écoeurent. Issaie 1, 11...
- Comment a-t-elle fini putain la ville indéfectible où le droit
fleurissait? La justice va se loger à l'enseigne des assassins.
- Mon peuple mis au pas par les déboussolés qui brouillent le sens de ton
trajet.
- Le brasier se nourrit du peuple. Nul n'épargne son frère. Ça taille à
droite et ça réclame; ça mord à gauche et ça vaut plus, ça mord la chair de sa
semence.
- Et lorsque le Maître en aura terminé avec la montagne de Sion et
Jérusalem, je m'occuperai des fruits du coeur enflé du roi d'Assour, et de son
beau regard hautain.
- Et Sharon n'aura qu'à bien se tenir, amen! => versets d'Issaie"
L'attentat - Yasmina KHEDRA - page 252 et 253 - Édition Roman Juliard 2005
|