Train
Hertnait dit Black Cat est un Eraser à la solde de chronos. Un
jour il fit la connaissance de Saya Minatsuki une jeune
nettoyeuse qui va changer radicalement le comportement de notre
chat noir, mais l'un de ces anciens partenaires ne voit pas ce
changement d'un très bon oeil et tue Saya.
Là commence l'histoire du "black cat"
Critique Black Cat /by Newprince
Black Cat répond à tous les ingrédients traditionnels du Shônen
: action, combats, humour, belles nenettes aux poitrines
abondantes. Son thème est un classique : combien de mangas nous
racontent la vie des tueurs à gages (Noir, Gunslinger Girls,
Weiss Kreuz, etc etc...) ou des "sweepers" (je ne tue pas, je
livre à la police). De toute façon, ce thème est à la mode
depuis les années 80 et les films de Tarentino. Jusque là, rien
de nouveau.
Ce qui fait l'originalité de Black Cat, c'est une énorme
diversité des personnages qui ont chacun un passé à cacher, des
capacités de combat époustouflantes, et l'arrivée du fantastique
là où on ne l'attendait pas. L'imagination de l'auteur pour les
pouvoirs fantastiques des personnages est originale et sans
limite !
On regrettera tout de même un petit sentiment de déjà-vu, que ce
soit dans les clichés ou dans des scènes d'un manga à un autre
(tiens, Eve est otage... tiens, Eve est encore otage... ah...
c'est Rinsley maintenant ? elle ne l'était pas déjà dans le tome
4 ?).
Les apôtres de l'étoile (les méchants) sont bien de bons gros
méchants assez caricaturaux... même nos héros ne sont pas aussi
profonds qu'on aimerait. C'est une psychologie de bas étage et
seule Eve est un personnage qu'on sent évoluer sans grossir les
traits.
On a des fois l'impression que des personnages sont tirés de
Dragon Ball Z (voir le combat opposant "Tête d'éclair" (il y a
du San Goku dans l'air) à un type qui ressemble à s'y méprendre
à "Satan petit coeur".
Il n'empêche que Black Cat est un bon manga, et qui prend aux
trippes par son dynamisme.
